mardi 15 juin 2010

Les connaissances en langue

Quand on cherche un nouveau job, on est forcément confronté à la question des langues. Quelles langues puis-je noter et surtout quel niveau ai-je ?

La première question est souvent rapidement répondue. D'après nos origines, nos études ou nos expériences, on a été confrontés à une ou plusieurs langues ... ou pas. Mais bon, déjà là, on peut se demander, dois-je noter les langues que j'ai vaguement abordées lors de mon cursus ... ou dois-je me limiter à celles où je me sens sûr, pour éviter de me faire coincer sur une langue, si on décide durant l'entretien de me poser des questions dans cette fameuse langue. Et puis, quid des langues anciennes,  si je les ai étudiées ? On ne peut pas dire que cela me servira au quotidien dans mon travail et pourtant j'ai investi pas mal de temps dans leur étude et j'estime que cela m'a apporté qqch.

Vient ensuite la question du niveau. Là évidemment, il y a une différence entre le niveau perçu par soi-même et celui qui sera donné par l'intervieweur (ça existe comme terme ?). Soi-même, cela dépend de son assurance. On connaît parfaitement son cursus tandis que l'interlocuteur ne peut se baser que sur les éléments dans le dossiers qu'il doit / peut vérifier lors d'une conversation live. Certains ont tendance à se sur-estimer, d'autres à complètement se dénigrer... Certains ont un vocabulaire très fourni, connaissent bien les règles de conjugaison et de grammaire, mais n'ont jamais vraiment pratiqué et donc ne peuvent pas mettre à profit leurs compétences.

Tout cela vient encore troublé par le fait que ce domaine du recrutement est, par définition, une espèce de concours où chacun fait du marketing sur sa personne pour essayer de se présenter sous le meilleur jour, quitte à un peu sur-estimer certains aspects. On peut alors se demander si l'honnêteté paye ...

Voilà, je viens de peindre les différentes difficultés de ce domaine ... mais bon, cela ne fait pas avancer le schmilblick. Que dois-je faire dans ce genre de situation ???
En réalité, il me semble qu'en abordant le sujet par ce côté-là, on passe à côté de l'essentiel. En effet, on aborde cela du côté du JE ... alors que par définition on se connaît normalement pas si mal. A mon sens, il faut plutôt essayer de se mettre à la place de son interlocuteur et essayer de comprendre ce qui pourrait l'aider à mieux nous connaître et surtout quelles informations lui sont utiles.

Pour ce qui est des langues à mentionner : lesquelles apportent réellement quelque chose. Lesquelles estimé-je m'ont apporté qqch et continuent à me l'apporter ? Les autres, on les oublie, cela fait étalage de science et contribue à encombrer le CV avec des informations inutiles.

Pour le niveau, à quoi bon se prétendre bilingue pour ensuite se faire démonter lors d'un entretien. Au final, les mentions "basic, avancé, bilingue, fort, moyen, parlé, écrit, ...." ne veulent plus dire grand chose. On les utilise à tort et à travers. Pourquoi ne pas être plus précis ? Voici quelques exemples : "Je travaille depuis 10ans exclusivement dans cette langue", "3 ans d'étude dans cette langue", "Je comprends tous les textes mais il me manque de la pratique", "je peux vous chanter tout Mickael Jackson", ...

En guise de conclusion, je reviendrais sur l'idée de se mettre à la place de l'autre et de se poser la question de savoir qu'est-ce que nous-même, on aimerait lire ou entendre ... Finalement, si votre interlocuteur, dans un entretien, n'est pas convaincu par votre manière de faire, c'est que cette entreprise n'est probablement pas celle où vous vous sentiriez bien.

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